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Interview Marie-Julie Gagnon / Taxi-Brousse

Aujourd’hui, Opodo a décidé de vous faire découvrir une grande voyageuse : Marie-Julie Gagnon. Maman d’une fillette de 6 ans, Marie-Julie est aussi auteure, chroniqueuse, globe-trotteuse et « webomotrice », selon ses propres mots. Après sa participation à l’édition 2012 du Concours Oh My Globe avec son blog Taxi-brousse, nous avons décidé de lui offrir un coup de projecteur afin que vous puissiez découvrir sa passion du voyage et sa personnalité complexe plus en détails…

Aujourd’hui, Opodo a décidé de vous faire découvrir une grande voyageuse : Marie-Julie Gagnon. Maman d’une fillette de 6 ans, Marie-Julie est aussi auteure, chroniqueuse, globe-trotteuse et « webomotrice », selon ses propres mots. Après sa participation à l’édition 2012 du Concours Oh My Globe avec son blog Taxi-brousse, nous avons décidé de lui offrir un coup de projecteur afin que vous puissiez découvrir sa passion du voyage et sa personnalité complexe plus en détails…

Image fournie par Marie-Julie Gagnon

Opdo.fr : Marie-Julie, bonjour et merci de vous prêter au jeu de l’interview ! Pour commencer, pourriez-vous présenter à nos lecteurs votre vision du voyage (et de la vie ?), en quelques mots ?

Marie-Julie Gagnon : Sky is the limit ! Cliché, mais ça résume bien ma philosophie, tant pour les voyages que la vie en général. Pour moi, le monde se divise en deux groupes : ceux qui rêvent et se contentent de leur réalité, et ceux qui font de leur rêve leur réalité. J’ai toujours refusé d’appartenir au premier groupe… Ma seule limite est celle de la sécurité. Je ne prends pas de risques inutiles, à Montréal comme ailleurs dans le monde.

Opdo.fr : Vous êtes à la fois grande voyageuse et maman d’une petite fille… Comment faites-vous pour conjuguer ces deux facettes a priori incompatibles ?

Marie-Julie Gagnon : Ce que je peux ! Je l’admets, c’est un déchirement perpétuel. Ma zone de confort, moi, c’est dans le mouvement que je la trouve. J’ai aussi un grand besoin de solitude. Je pense que c’est grâce à mes voyages que j’arrive à trouver un certain équilibre à la maison. J’ai beau aimer ma fille de tout mon cœur : je trouve difficile de vivre dans un cadre familial 24h sur 24, sept jours sur sept, 365 jours par année. J’ai la chance d’avoir un mari compréhensif, mais il a ses limites lui aussi. Je tente donc de faire de courtes escapades régulièrement, en attendant de pouvoir reprendre la route pour de plus longues périodes. J’emmène aussi ma fille quand je peux (c’est plus difficile pour Chéri à cause du boulot). À 6 ans, elle a pris au moins une quarantaine d’avions… probablement plus.

Opdo.fr : Vous dites aimer le choc des cultures… Quel a été votre coup de cœur culturel le plus improbable au cours de vos nombreux voyages ?

Marie-Julie Gagnon : Le choc culturel, c’est ma drogue. J’aime être prise par surprise. Le plus souvent, il ne survient pas dans les destinations les plus exotiques, mais dans des endroits qu’on croit connaître. J’ai longtemps pensé que le plus grand choc était de se retrouver en minorité visible, mais je crois plutôt que c’est en minorité « audible ». Être entouré d’une foule et ne rien comprendre est pour moi à la fois déstabilisant et exaltant. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle j’ai adoré vivre en Asie. J’ai étudié le chinois, mais pas assez pour arriver à converser adéquatement. Je trouvais important de pouvoir communiquer, mais en même temps, j’appréciais la musique de ces sons qui ne faisaient pas vraiment de sens pour moi. Ça me manque tous les jours de ma vie. C’est difficile à expliquer…

Image fournie par Marie-Julie Gagnon

Opdo.fr : Toujours dans le paradoxe, vous animez une rubrique « Nomade sédentaire » sur votre blog. Pouvez-vous nous concocter un petit tour du monde culinaire sans quitter Montréal, la ville où vous résidez actuellement ?

Marie-Julie Gagnon : « Nomade sédentaire » est le titre d’une chanson popularisé par Kevin Parent ici il y a une vingtaine d’années. Le titre résume bien comment je me sens au quotidien, chez moi, dans une routine. Je suis nomade, intrinsèquement nomade. Je ne prends aucun plaisir à décorer la maison ni à acheter des meubles. Je convertis le prix de tout en billets d’avion, c’est terrible ! C’était quoi déjà la question ? Ah oui, la bouffe ! Il est vrai que nous sommes choyés à Montréal de ce côté. On trouve de nombreux restaurants indiens authentiques et à prix abordables dans le quartier Parc extension, mais j’avoue ne jamais y aller parce que c’est trop loin (je sais, c’est paradoxal ! D’autant plus que j’ADORE la cuisine indienne !). Nous avons d’excellents restaurants japonais. L’un de mes sushis bars favoris est Tri Express, sur le Plateau Mont-Royal. J’ai mangé une soupe bien relevée chez Big in Japan, rue St-Laurent, la semaine dernière. Parfaite pour les grands froids actuels ! Ayant vécu une bonne partie de ma vie adulte sur le Plateau Mont-Royal, plusieurs de mes restos préférés se trouvent encore dans ce quartier. Les deux qui me manquent le plus depuis que j’ai déménagé sont sans doute Thai grill, sur St-Laurent (pour sa soupe au lait de coco bien épicée), et Au Tarot, petit resto méditerranéen situé au coin des rues Berri et Marie-Anne Est (pour son couscous royal). Il m’arrive d’aller manger des dim sum dans le quartier chinois (à mon retour de Taïwan, où j’ai vécu un an et demi, j’y allais presque toutes les semaines !). J’ai eu un coup de cœur pour le resto chinois Mr Ma, en plein centre-ville (Place Ville-Marie), même s’il est hors de prix. Dans le Mile End, il y a un restaurant africain très bien qui s’appelle Keur Fatou. Sans oublier tous les bistros à l’européenne, que je fréquente un peu trop (étonnamment, au resto, j’oublie ma tendance à tout convertir en billets d’avion…) ! Dans le Vieux-Montréal, Helena, consacré à la cuisine portugaise, a séduit plusieurs de mes amis. J’avoue ne pas avoir été renversée, mais je n’y suis allée qu’une fois, un midi. Il faut par ailleurs que j’aille faire un saut chez Maïs, le nouveau resto mexicain dont tout le monde parle en ce moment. Nous avons aussi d’excellents restaurants italiens et quelques bons bars à tapas, mais je les fréquente très rarement.

Opdo.fr : A propos de nourriture, justement… De quel aliment exotique étrange êtes-vous finalement tombée en amour ?

Marie-Julie Gagnon : Le jongjunaicha (j’écris au son). Le thé aux perles original. Quand j’enseignais l’anglais à Taïwan, mes étudiants m’en apportaient presque tous les jours. Au début, je détestais. À la longue, je m’y suis habituée. Aujourd’hui, c’est surtout la nostalgie qui me pousse à en boire de temps en temps.

Opdo.fr : Et puisque les contraires s’attirent sur votre blog… Avez-vous déjà tenté le ski sur gazon ou les bains glacés des pays nordiques pendant vos vacances ?

Marie-Julie Gagnon : Je fréquente régulièrement les bains glacés à Montréal, au Québec et même ailleurs au Canada ! Le truc est de passer suffisamment de temps dans le bain de vapeur avant… 😉 Mes spas favoris qui proposent ce type d’expérience : Bota-Bota, spa-sur-l’eau et Scandinave les bains à Montréal, et Balnéa, dans les Cantons de l’est. Le ski sur gazon, par contre, jamais !

Opdo.fr : Marie-Julie Gagnon, merci pour ces réponses ! Pour terminer, dites-nous ce qu’il ne faut absolument pas vous souhaiter pour 2013… ?

Marie-Julie Gagnon : N’importe quoi qui m’empêcherait de passer du bon temps auprès des miens, de voyager ou de manger (et boire !) tout ce qui me fait envie.


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Trois villes à visiter absolument en Tunisie

Lors d’un voyage en Tunisie, impossible de passer à côté de Tunis

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Flaine, Mégève et la Clusaz : trois destinations pour mes vacances à la neige

Flaines

Bienvenue à Flaine !

Vacances d’hiver et dépaysement total à Flaine

Flaine fait partie des meilleures destinations pour les vacances au ski et ce titre est bien mérité. Flaine, avec sa zone piétonne, s’intègre parfaitement à la nature et au paysage pittoresque de la Haute-Savoie. Sécurisée et calme, cette station de sport d’hiver est parfaitement indiquée pour se ressourcer, le temps d’une escapade en famille, en couple ou entre amis. Toujours dans le centre piétonnier, on trouve sans difficulté un hôtel à Flaine pour profiter du confort et de cette douce tranquillité, parfaite après une longue journée passée à glisser. Avec ses infrastructures, Flaine promet des vacances bien remplies, surtout que le domaine s’évertue à apporter des nouveautés à chaque nouvelle saison. Dans tous les cas, il est certain que Flaine promet une belle montée d’adrénaline avec ses 140 kilomètres de pistes et son espace dédié au frestyle et au freeride.

Séjour d’hiver à Megève dans un cadre naturel exceptionnel

Megève, situé en Haute-Savoie, est agréablement situé au cœur des montagnes tapis de forêts qui se parent d’un beau manteau blanc en hiver. Ce cadre exceptionnel fait déjà de Megève une destination indétrônable pour les vacances à la neige. On ne mentionnera plus la possibilité de loger dans un hôtel au ski de type chalet montagnard pour créer une ambiance grand nord. Megève est une destination dédiée à tous, aux skieurs émérites comme à ceux qui viennent pour leur premier pas dans la neige. D’ailleurs, la station possède une école de ski pour accompagner les débutants, petits et grands. Au cœur de cette nature préservée sont installées des pistes totalisant 445 kilomètres incluant tous les niveau de difficulté. Pour les esprits libres et ceux qui sont en quête de sensation forte, place au ski de fond, au freestyle, etc. Après une journée bien remplie, l’hôtel à Megève propose non seulement un lit douillet pour se reposer mais aussi de bons petits plats traditionnels pour se requinquer.

Vacances d’hiver à la Clusaz : une belle palette d’installations pour un séjour bien rempli

Pour les vacances d’hiver, la Clusaz fait aussi partie des meilleures destinations. Sans compter la beauté de son paysage, cette station de sport d’hiver séduit particulièrement par son infrastructure de loisir et touristique. Hôtel à la Clusaz et autres établissements d’accueil promettent des vacances confortables et reposantes. Les diverses installations sportives garantissent par ailleurs des vacances bien remplies. Est mis à disposition des villégiateurs, un domaine qui s’étend sur 4 massifs, totalisant 84 pistes incluant tous les niveaux de difficulté. Il est aussi possible de pratiquer le ski de fond à la Clusaz. Cette dernière possède également une patinoire et un snowpark qui attend ceux qui veulent tenter de nouvelles figures. Pour les activités, à part le ski, on a le choix entre la luge et le snowboard, mais aussi la randonnée en raquette pour découvrir le village et sa culture.

Nous en profitons pour vous faire découvrir le blog de voyage envies-de-voyage.com, en espérant que celui-ci vous plaise !

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Passer des diplômes d’aptitudes au ski même à l’âge adulte

esf Snowboard

Un cours de Snowboard donné par l’ESF (Source)

Les premiers pas à la neige

Les enfants ne sont pas les seuls à faire leur premiers pas dans la neige. De nombreux adultes ne savent pas non plus skier et prennent des cours durant les vacances au ski. On peut, dans cette perspective, passer des diplômes d’aptitudes au ski. La plupart des stations, en France comme ailleurs, disposent d’une ou de plusieurs écoles de ski (L’ESF par exemple). Ces dernières dispensent des cours aux enfants mais aussi aux adultes. Lors d’un séjour au ski à la Clusaz par exemple, les adultes débutants peuvent s’initier au ski de loisir en apprenant les techniques de base de la glisse. Pour les grands débutants, on s’habitue d’abord à ses équipements avant de commencer la glisse à proprement parler comme le chasse-neige. A la fin d’une session, on passe un test et obtient un diplôme d’aptitude au ski si on s’en sort avec brio.

De l’apprentissage au perfectionnement

Durant les vacances à la neige, à la Clusaz, aux Menuires ou encore dans les Deux Alpes, il serait dommage de rater la glisse sur les pistes, bien que d’autres activités soient disponibles dans les stations de sport d’hiver. Ceux qui ne savent pas skier peuvent s’inscrire dans les écoles de ski pour s’initier aux arcanes de ce sport passionnant, et recevoir ensuite son diplôme d’aptitude au ski si bien sur, on réussi son test d’aptitude. Les cours dans les écoles de ski ne sont pas uniquement réservés aux grands débutants mais s’adressent aussi aux skieurs qui veulent se perfectionner, et ce, quelle que soit la discipline : ski de fond, ski alpin, snowboard, etc. Dans tous les cas, tous les cours sont disponibles en plusieurs formules. On peut opter pour des cours particuliers ou des cours collectifs qui s’adresse à ceux à dont le dynamique de groupe permet de mieux apprendre.

Gros plan sur les tests des adultes

Au cours d’un voyage au ski, en entrant dans une école de ski, chaque apprenti commence à un certain niveau et suivent les cours adéquats. En fonction de son emploi du temps, on peut choisir d’apprendre à l’heure ou à la journée. Dans tous les cas, à la fin d’une session, chaque apprenti est soumis à des tests, toujours en fonction de son niveau. Ces examens servent bien évidemment à voir la progression mais aussi à reconnaître les compétences. Pour les adultes débutants par exemple, on réussi son test de premier niveau si on arrive à effectuer la chasse-neige glissé et freiné, si on réussi les pas tournants et les pas patineur sur différentes pistes dont la pente douce. Le niveau suivant exige de connaître les techniques suivantes : pas de patineur avec bâtons, pas glissé et pas de un, virage élémentaires. Le troisième niveau apprend à effectuer les pas de patineur deux temps et combiné, les alternatifs à plat et les enchaînements de virage. Pour avoir son diplôme, il faut donc réussir ces épreuves.

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Quelle langue parler lors d’un séjour au Sénégal ?

La plage de Saly au Sénégal

La plage de Saly au Sénégal

Un voyage à l’étranger offre toujours un dépaysement total, et ce, sur tous les points, y compris au niveau de la langue. Mais lors d’un séjour au Sénégal, à priori, la barrière des langues ne se pose pas car le français est la langue officielle du pays. En creusant un peu sur la question des langues parlées au Sénégal, on se rend compte que le français est la langue de l’administration, de l’enseignement et du monde des affaires y compris le tourisme. Dans les établissements hôteliers, on n’aura aucun problème de communication. Il en est de même dans les grandes villes même si le degré de connaissance de cette langue varie largement d’un individu à un autre. Dans les stations balnéaires très touristiques comme Saly ou Cap Skirring, qui soit dit en passant ont valu au Sénégal le surnom de Californie africaine, le français est largement pratiqué. Dans les zones rurales, la situation est tout autre. Là, on aura besoin de connaître une des langues locales : le Wolof.

Le Wolof, nécessaire pour les circuits hors des sentiers battus

Le long des circuits touristiques traditionnels au Sénégal, comme la plage des Almadies ou la Grande Mosquée à Dakar, la ville ou le parc national de la Langue de Barbarie à Saint-Louis, Nioro du Rip et ses mégalithes à Siné-Saloum, la Casamance et son marché artisanal, la langue française est largement pratiquée. Pour ceux qui suivent des circuits hors des sentiers battus, des circuits tracés pour découvrir le Sénégal profond avec une culture authentique et des traditions précieusement gardées, il est nécessaire de connaître une des quelques 15 dialectes parlées au pays. Le Wolof est le plus pratiqué. 80% des sénégalais parlent cette langue. On peut très bien découvrir le pays avec un guide pour endiguer la barrière des langues, mais on peut aussi s’en passer et apprendre quelques expressions usuelles pour les vacances.

Mots et expressions usuelles en Wolof pour son séjour au Sénégal

Voyager au Sénégal c’est découvrir une mosaïque de paysage, une richesse culturelle qu’on découvre entre autres à travers le métissage de la langue. Un exemple : à part la pratique pure du Wolof, certains mots de cette langue sont intégrés dans les phrases en français. Pour marquer l’effarement ou l’étonnement, les sénégalais mettent à la fin d’une phrase le mot chetetet. En s’exprimant de cette manière, on dénote une certaine familiarité, une attitude qui ne manque pas de faire plaisir aux autochtones. Pour ce qui est des expressions usuelles en Wolof, on dira salamaleikum pour bonjour, Na nga def pour demander à une personne comment elle va, jërëjëf pour merci. A la fin des vacances, on est souvent tenté par les produits artisanaux. Le shopping est donc inévitable et voici quelques phrases à savoir. Pour demander le prix en Wolof, on dira Ñata lay jar ? Si on trouve que c’est trop cher, on le fera savoir en disant Bare na !

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